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Comment choisir votre pompe à chaleur ?

📅 Publié le 20 Oct, 2025

Vous n’avez pas le temps de tout lire ? Voici l’essentiel à retenir :

La pompe à chaleur (PAC) puise l’énergie de l’air, du sol ou de l’eau pour chauffer le logement avec un rendement élevé : un COP de 3 produit 3 kWh de chaleur pour 1 kWh d’électricité. Cinq solutions principales existent : air-air (chauffage et climatisation d’appoint), air-eau (chauffage de l’eau pour radiateurs ou plancher), sol-eau (géothermie performante mais coûteuse), eau-eau (nappe phréatique, rendement stable) et PAC hybride (couple PAC/chaudière pour grand froid). Le choix dépend du dimensionnement précis, du climat et des émetteurs de chaleur, ainsi que du COP/SCOP saisonnier. Il faut aussi évaluer bruit, entretien annuel et budget global : 5 000 à 15 000 € hors installation, avec aides possibles (MaPrimeRénov’, éco-PTZ, CEE). Avantages : économies d’énergie, confort stable, faible impact CO₂ ; limites : investissement initial, rendement moindre par grand froid, éventuel appoint. Un diagnostic professionnel RGE garantit performance et durabilité.

La pompe à chaleur (PAC) est un système thermodynamique qui utilise l’énergie de l’air, de l’eau ou du sol pour chauffer un logement. Elle capte les calories de l’environnement et les élève à une température plus élevée pour alimenter le circuit de chauffage. Grâce à cette source d’énergie renouvelable, la PAC génère une énergie propre et permet de réaliser des économies d’énergie significatives sur le long terme. 

Par exemple, un COP de 3 signifie qu’avec 1 kWh d’électricité la PAC produit 3 kWh de chaleur, ce qui traduit un rendement élevé et des économies d’énergie. Chez Aquaclim Service, nous accompagnons chaque jour des particuliers dans le choix de leur système de chauffage, et nous savons qu’il est essentiel de bien comprendre le fonctionnement et les usages possibles de la PAC pour faire le bon choix.

Les différents types de pompes à chaleur

On distingue trois grandes catégories de PAC : aérothermique (puise la chaleur dans l’air), géothermique (capte la chaleur du sol) et hydrothermique (puise la chaleur dans l’eau)r. Chacune présente des caractéristiques propres et s’adapte à des besoins différents :

  • Air-Air (PAC aérothermique) : elle prélève la chaleur de l’air extérieur et la diffuse dans l’habitat via un ventilo-convecteur (ou un split). Ce système simple peut être réversible pour rafraîchir l’intérieur en été, mais son rendement chute fortement quand il fait très froid en hiver. On l’installera plutôt dans les régions au climat doux ou pour chauffer un logement moyennement isolé.
  • Air-Eau (PAC aérothermique) : elle capte les calories de l’air pour chauffer de l’eau de chauffage (radiateurs basse température ou plancher chauffant). Une version dite « duo » intègre un ballon pour produire l’eau chaude sanitaire, évitant un chauffe-eau indépendant. Cette solution est performante et modulable, mais elle nécessite des émetteurs adéquats (plancher ou radiateurs peu chauds) et peut réclamer un appoint électrique ou une chaudière en cas de grand froid.
  • Sol-Eau (PAC géothermique) : cette PAC prélève la chaleur du sol via un réseau de capteurs enterrés (horizontaux ou sondes verticales). Plus coûteuse et complexe à installer (terrassement ou forage), elle offre en contrepartie un très bon rendement constant toute l’année, car la température du sous-sol varie peu. C’est une option intéressante si vous disposez d’un terrain adapté et recherchez des performances optimales.
  • Eau-Eau (PAC hydrothermique) : elle puise la chaleur dans une nappe phréatique ou un plan d’eau (rivière, lac). Le rendement est très élevé et stable, mais ce système nécessite d’avoir accès à une ressource en eau (nappe phréatique) et d’obtenir des autorisations de forage ou de prélèvement. Comme la PAC géothermique, elle fonctionne mieux avec des émetteurs basse température.
  • PAC hybride : il s’agit d’un système combinant une PAC air/eau et une chaudière (gaz ou fioul). La PAC assure le chauffage le plus souvent, mais en cas de grand froid ou de pic de consommation la chaudière prend le relais. Cela garantit le confort thermique sans interruption tout en réduisant significativement l’usage d’énergie fossile. Selon Atlantic, cette configuration permet de réaliser jusqu’à 50 % d’économies d’énergie par rapport à une chaudière traditionnelle seule. C’est une bonne solution de transition pour remplacer progressivement son ancien système.

Les critères essentiels pour bien choisir

Dimensionnement et puissance

Le dimensionnement de la PAC est primordial : sa puissance doit correspondre aux besoins thermiques du logement (volume, isolation, région). On évalue d’abord les déperditions du bâtiment pour déterminer la puissance nécessaire en kW. En pratique, on compte souvent environ 40–50 W par m² pour une maison bien isolée. Un appareil surdimensionné (trop puissant) se mettra en marche/arrêt trop fréquemment et consommera inutilement, entraînant une usure prématurée. À l’inverse, un modèle sous-dimensionné ne fournira pas assez de chaleur et nécessitera un chauffage d’appoint. Pour garantir la longévité et l’efficacité de l’installation, nous conseillons de faire réaliser une étude thermique par un professionnel RGE afin de préciser la puissance exacte requise.

Rendement (COP et SCOP)

Le rendement de la PAC se mesure par son coefficient de performance (COP) instantané ou son SCOP (performance saisonnière). Aujourd’hui, la plupart des PAC affichent un COP compris entre 3 et 5. Concrètement, un COP de 3 signifie que 1 kWh d’électricité en fournit 3 kWh de chaleur. Plus le COP est élevé, plus la consommation électrique diminue. Attention toutefois : ce rendement varie selon la température extérieure et la température de chauffage demandée. Plus il fait froid dehors, plus la PAC doit se surmener, ce qui fait baisser le COP. C’est pourquoi il est essentiel de choisir un modèle performant (haute efficacité saisonnière) et adapté au climat local, surtout si vous êtes dans une région froide.

Confort et polyvalence

Vérifiez la compatibilité avec les émetteurs déjà installés : une PAC aérothermique basse température ne chauffera correctement qu’avec des radiateurs conçus pour de l’eau à 50 °C environ ou avec un plancher chauffant. Si vos radiateurs sont haute température traditionnels, il faudra un calcul de compatibilité ou envisager de changer certains émetteurs. De même, choisissez les options dont vous avez besoin : de nombreux modèles PAC air/eau existent en version « duo » pour produire chauffage et eau chaude sanitaire, ce qui simplifie l’installation. Par ailleurs, presque toutes les PAC aérothermiques modernes sont réversibles, offrant la possibilité de rafraîchir votre logement l’été en inversant le cycle. Cette fonction « climatisation d’appoint » ne remplace pas un vrai climatiseur, mais elle apporte un confort supplémentaire lors des épisodes chauds. Pensez donc dès le départ à ces fonctionnalités pour qu’elles correspondent à vos besoins (avec ou sans ECS, réversible ou non, etc.).

Insonorisation et entretien

Le bruit de l’unité extérieure est un critère de confort (et parfois de réglementation) souvent sous-estimé. Une PAC produit entre 40 et 60 dB de bruit près de l’unité extérieure selon les modèles. Pour ne pas importuner le voisinage, placez cet équipement à distance des fenêtres ou des limites de propriété, de préférence sur un support antivibratile ou protégé (brise-vent). Si le niveau sonore vous préoccupe, vérifiez les spécifications constructeur (dB(A) à 2 m) et privilégiez un appareil certifié « basse nuisance ». Enfin, n’oubliez pas l’entretien : une PAC nécessite un contrôle annuel par un professionnel (vérification du fluide frigorigène, nettoyage des échangeurs, etc.). Choisir un appareil d’une marque reconnue facilitera le suivi (garanties, pièces détachées).

Budget et aides financières

Le budget global est bien sûr déterminant. Le prix d’achat d’une PAC dépend du type et de la puissance : à titre indicatif, pour une maison d’environ 120 m², comptez environ 5 000–8 000 € pour une PAC air/air, 6 000–13 000 € pour une PAC air/eau, 8 000–12 000 € pour une PAC sol/eau, 9 000–15 000 € pour une PAC sol/sol et 6 000–12 000 € pour une PAC eau/eau. 

Ces montants incluent l’appareil, hors installation. L’installation (forage, nourrices, réglages, etc.) peut coûter de 900 à 2 500 € supplémentaires selon la complexité. Face à cet investissement, plusieurs aides peuvent alléger la facture : MaPrimeRénov’, l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), la TVA réduite à 5,5 %, ainsi que les certificats d’économie d’énergie (CEE), par exemple. Ces aides dépendent des conditions (revenus du foyer, gains énergétiques attendus, etc.) et exigent que l’installation soit réalisée par un professionnel certifié RGE. Il ne faut donc pas hésiter à se renseigner (simulateurs en ligne, prise de contact avec un installateur RGE) pour optimiser le montant de la subvention.

Avantages et inconvénients

AvantagesInconvénients
Rendement élevé (COP souvent > 3) : jusqu’à 3 à 5 kWh de chaleur produits pour 1 kWh consomméInvestissement initial plus élevé qu’une chaudière classique
Énergie renouvelable (air, sol, eau), sans combustion dans le logementRendement en baisse lors de températures extérieures très basses
Réduction significative des factures de chauffage sur le long termePeut nécessiter un chauffage d’appoint ou une solution hybride en climat froid
Confort thermique stable et homogène dans toutes les piècesDépendance à une installation électrique suffisante
Modèles réversibles : possibilité de rafraîchir le logement en étéUnité extérieure parfois bruyante si mal positionnée
Versions « duo » disponibles : chauffage + eau chaude sanitaire dans un seul équipementInstallation plus complexe, nécessitant une étude thermique et un professionnel qualifié
Impact environnemental réduit : moins de CO₂ qu’une chaudière fioul ou gazRentabilité qui peut prendre plusieurs années à se concrétiser

Chez Aquaclim Service, nous veillons à équilibrer ces avantages et inconvénients pour vous recommander la solution la mieux adaptée. Grâce à notre expérience et à notre certification RGE, nous accompagnons chaque étape de votre projet (étude, dimensionnement, installation et entretien) afin de garantir votre confort et la performance de votre installation. N’hésitez pas à nous contacter pour un diagnostic personnalisé et bénéficier d’un accompagnement de proximité.

Le mot du gérant

Je suis Ronan Olivin, associé-gérant d’Aquaclim Service, votre spécialiste en rénovation énergétique en Bretagne Sud. Depuis 2009, notre équipe de plus de 80 collaborateurs répartis sur nos agences de Lorient, Quimper et La Roche-Bernard s’engage à transformer votre habitat en un lieu confortable, éco-responsable et économe en énergie.

Nous vous accompagnons à chaque étape de votre projet, depuis l’étude personnalisée jusqu’à l’installation et la maintenance de vos équipements.